Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquilité, 74, page 109, Christian Bourgois Éditeur, 1999. Texte écrit entre 1913 et 1935.
« Un silence froid. Les bruits de la rue semblent avoir été coupés au couteau. On a senti, interminablement, le malaise de toute chose, comme un arrêt cosmique de la respiration. L’univers entier s’était figé. Un instant, puis un autre — un instant encore. Ténèbres noircies d’un silence de charbon. »
« Un silence froid. Les bruits de la rue semblent avoir été coupés au couteau. On a senti, interminablement, le malaise de toute chose, comme un arrêt cosmique de la respiration. L’univers entier s’était figé. Un instant, puis un autre — un instant encore. Ténèbres noircies d’un silence de charbon. »
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